Lutte contre la contrefaçon des cigarettes : Les douanes djiboutiennes veillent au grain
Les douanes djiboutiennes ont détruit mercredi dernier par le feu environ 3000 cartons de cigarettes, interdites de vente en République de Djibouti, sur le site de la décharge de Doudah. L’initiative s’y est déroulée sous la supervision du chef de service de la documentation et des enquêtes douanières, Idriss Abdi Talan, et du directeur de la surveillance, Mohamed Hassan Osman. L’opération est venue couronner une instruction judiciaire dont les débuts remontent à 2015.
Le point de départ de l’affaire a été la plainte que le distributeur local des cigarettes de marques « Business Royales » et « Reds » a déposé auprès des autorités douanières. Citons en l’occurrence la société dénommée « Mohamed Said Guedi » qui a informé, il y a 1 an, la direction générale des douanes djiboutiennes de l’arrivée par bateau de 3 conteneurs de cigarettes contrefaites d’origine asiatique et susceptibles de lui porter un grave préjudice. L’information s’est révélée vérifiable. Car les cigarettes des marques « Business Royales» et « Reds », vendues en République de Djibouti, sortent des lignes de production d’une usine, sise à Dubaï.
En connaissance de cause, les fins limiers des douanes djiboutiennes avaient opéré la saisie des 3 conteneurs de cigarettes illicites en provenance d’un pays du Triangle d’or asiatique. Et ce, faut-il préciser, après leur transbordement au terminal à conteneurs du port de Djibouti.
La confidence émanait mercredi dernier du chef de service de la documentation et des enquêtes douanières. Idriss Abdi Talan a ainsi invoqué l’aliéna 2 de l’article 39 du code des douanes pour justifier la rétention de ces produits contrefaits pendant une année dans le terminal à conteneurs du port de Doraleh.
Il s’agit là, a-t-il dit, d’une procédure standard dans l’attente de la décision des autorités judiciaires. Celles-ci ont récemment donné gain de cause au propriétaire des marques « Business Royales » et « Reds ». Elles ont ordonné la destruction des cigarettes contrefaites.
Source : La Nation